Ce soir, fin de semaine, je prends mon vélo, comme d’habitude pour rentrer à la maison. Température douce pour un début novembre, un collègue que je croise me dit que ce serait plus facile avec un moteur. Le début du parcours de 23 kilomètres est poussif, fatigué de la journée, de la semaine, en pleine deuxième vague de la Covid19, obligé de faire du présentiel à moins d’un mètre les uns des autres. Arrivé sur le parcours cyclable en pleine nature, le vent me pousse, j’écoute ma musique préférée, les feuilles mortes cramoisies jonchent la piste cyclable, le jour se couche, je file, 23 km/h, 25 puis 28 km/h. La suite du parcours se poursuit sur la route, toutes lumières allumées, 3 phares à l’avant, trois à l’arrière, un repousseur de voiture qui dépasse d’un mètre, je suis en sécurité, il y a peu de véhicules, ceux qui me doublent me respectent en laissant une bonne distance. Ma vitesse se stabilise à 30 km/h, ma vitesse quand je faisais du Windsurf ou du Wakeboard. Le bitume qui ondule me donne l’impression d’être sur l’eau. Mon cœur tourne bien, à 160 battements par minute, c’est le nirvâna ! Arrivée 50’ plus tard, plus qu’une envie : se plonger dans une eau à 17° pendant quelques minutes.
J’ai mis 30’ de plus qu’avec un moteur j’ai donc gagné une heure de bien-être !
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