Ghislain Messe

Voici quelques données issues de data.gouv.fr entre les années 2005 et 2018.

Les accidents de vélo se déroulent en grande majorité sur la chaussée (voie non réservée), ce qui peut signifier que le nombre de pistes cyclables adaptées est très insuffisant. Un nombre important d’accident (7%) ont quand même lieu sur piste cyclable.

Le nombre d’accidents mortels croit avec le manque de luminosité. D’où l’importance de bien se signaler pour les cyclistes.

Sur la chaussée (voie non réservée), 4% des accidents aboutissent à la mort du cycliste, 33% à une hospitalisation. En comparaison, en France, en 2016, sur les routes, tout véhicule confondu, 6% des accidents ont été mortels, 47% ont abouti à une hospitalisation. Même si le nombre de cyclistes tués est insupportable, c’est un moyen de transport moins dangereux que les autres, et s’il n’y avait pas de véhicule à moteur, le taux serait pratiquement nul.

2% des accidents sur piste cyclable sont mortels et 24% aboutissent à une hospitalisation, ce qui montre à l’évidence que les pistes cyclables ne sont pas adaptées, en France, à la pratique du vélo.Analyse des conditions d’accident pour le 2% de personnes tuées sur piste cyclables, soit 67 personnes : 

• 47 ont été tuées par un véhicule à moteur (voiture, bus, camion etc.), 5 par un autre vélo, 2 avec un piéton. 
• 39 personnes se promenaient, 6 se rendaient à leur travail. 
• 29 personnes se sont faites percutées par l’avant, 10 sur la gauche, 10 par l’arrière. 
• 9 accidents se sont déroulés la nuit ou presque. 
• 19 accidents se sont déroulés hors agglomération. 
• Le vendredi a été le jour le plus meurtrier : 14 sur 67. 
• Les mois de juillet et d’août sont les plus meurtriers. 
• Les départements où l’ont meurt le plus : 59, 38, 33.