Voilà maintenant près de 8 ans que j’ai acheté l’iPad. Mes impressions du début se sont relevées exactes.
J’ai lu un certain nombre de critiques sur l’obsolescence programmée de l’iPad, sur son bilan carbone nettement plus mauvais que le papier. Je vous livre quelques chiffres :
– L’iPad que j’ai acheté en avril 2010 est toujours en vie, il fonctionne comme au début, je n’ai fait aucune réparation, sa batterie tient la charge toute une journée en pleine utilisation. Je m’en sers toujours pour lire, étudier, regarder des vidéos, échanger par email, sms. Donc je ne vois pas du tout où se trouve l’obsolescence programmée dans cet appareil. Si je le garde 10 ans, comme je l’espère, il m’aura coûté 50€ par an (achat du départ 500€). Avec ce montant je peux à peine m’acheter 3 livres par an !
– Hier par exemple j’ai suivi un séminaire de 8 heures avec une utilisation quasi exclusive de l’iPad pour écrire (prise de note dans Notes), consulter une dizaine de documentations ePub, pdf sur iBooks). À la fin de ma formation il me restait encore 20% de batterie.
– Avec l’iPad j’aurai lu sur 10 ans, 15 000 pages (en moyenne 5 pages par jour – journaux, livres, revues, internet). Selon une enquête de Human & Green Consultants pour Bonial, une feuille A4 imprimée génère 10,22 grammes d’équivalent CO2 alors qu’une page lue sur mobile n’en demande que 0,72 gramme.
Voici le bilan carbone de l’iPad sur 10 ans : 50kg (fabrication) + 11 kg (pages lues) = 61 kg. Voici le bilan carbone de l’équivalent papier : 153 kg. Plus du double ! Je ne compte pas bien sûr les autres services rendus par l’iPad, comme l’envoi d’email plutôt que le déplacement en voiture.
En conclusion l’iPad est vraiment un produit écologique qui permet d’économiser nos précieuses stations naturelles d’épuration que sont nos arbres.
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