Fréquentation d’une école, collège ou lycée bien investie dans le numérique

Fréquentation d’une école, collège ou lycée bien investie dans le numérique

L’école fréquentée par l’enfant « dys » a bien intégré le numérique dans sa pratique pédagogique régulière : les enseignants utilisent souvent leur email, l’école dispose d’un Espace Numérique de Travail (par exemple l’ENT MESTEK) mise à jour à chaque cours avec les documents numériques de chaque leçon, exercice, un réseau Wifi sécurisé est accessible par les élèves.

Très peu de choses seront à demander au corps enseignant, l’enfant « dys » paraîtra comme un autre enfant, il pourra même être pris en exemple par le professeur pour inciter les autres élèves à bien s’organiser pour accéder au cahier de textes en ligne, télécharger les documents, les compléter et les rendre.

Si l’enfant commence juste à utiliser un iPad dans le cadre scolaire, merci de lire attentivement cet article : Fréquentation d’une école, collège ou lycée non investie dans le numérique.

L’enfant peut disposer à la maison d’un ordinateur de bureau, si c’est un MacBook, l’intégration sera facilité, sinon, sur PC, il pourra suivre le travail commencé sur l’iPad via le site www.icloud.com.

On peut aussi acheter un clavier pour transformer l’iPad en ordinateur de bureau.

Voyons les cas d’utilisation que rencontrera l’enfant à l’école :

  • Le professeur distribue des photocopies contenant un travail à compléter et à rendre. L’enfant se connecte à l’ENT de l’école, lit son cahier de textes et télécharge le document que le professeur aura préalablement installé. L’enfant ouvre le document dans Pages, le complète et le renvoie au professeur (il peut aussi le partager en écriture pour que le professeur écrive la correction directement dans le document*). Le professeur envoie à l’élève la correction.
  • Le professeur affiche en vidéo projection un document à recopier, l’enfant télécharge le document sur son iPad et dispose de suffisamment de temps pour le lire.
  • Le professeur projette sur tableau interactif (TBI) le logiciel GeoGebra, fait une démonstration et demande à un élève de faire la manipulation au tableau. L’enfant lancera l’application GeoGebra sur son iPad, suivra la démonstration, il pourra la reproduire, également pour celle de l’élève.
  • Le professeur demande à chaque groupe d’élèves de faire un exposé. L’enfant fera l’exposé en utilisant l’application Keynote, il pourra la partager avec ses camarades via www.icloud.com pour effectuer un travail collaboratif. De retour en cours, les élèves se connecteront depuis l’ordinateur du professeur connecté au vidéo projecteur à www.icloud.com et afficheront la présentation.
  • Le professeur de SVT, distribue des tablettes Android à chaque élève pour faire une recherche sur internet. L’enfant « dys » aura une longueur d’avance : alors que les autres élèves chercheront encore le maniement des logiciels, il aura tout le temps de lire le contenu de sa recherche.

Si l’école dispose d’ordinateurs à la disposition de l’élève, il faudra préférer une utilisation propre de son appareil. En effet l’enfant est habitué à son maniement, à son organisation et ne perdra pas de temps à découvrir un autre environnement, voire à faire face à un dysfonctionnement. Cette pratique appelée BYOD (Bring Your Own Device) est de plus en plus en vogue dans les entreprises américaines. Il suffira dans la plupart des cas de pousser le clavier de l’ordinateur de la salle de cours, de poser l’iPad à sa place et de travailler. Le professeur sera content de disposer d’un ordinateur supplémentaire pour les autres élèves. L’enfant « dys » sera tellement efficace dans le maniement de son outil qu’il ne sera pas une gène mais au contraire, terminera le travail bien en avance et pourra éventuellement aider les autres.

Cellular :

Il peut être utile d’équiper son enfant d’un iPad Cellular ou 4G. En effet le réseau Wifi de l’école risque d’être inaccessible pour les appareils n’appartenant pas à l’école ou bien risque d’être saturé. Avant de faire cet investissement, assurez-vous que dans la plupart des salles de cours, la réception en 4G est bonne. Dans les grandes villes c’est souvent le cas, par contre en campagne cela risque d’être plus compliqué. Un iPad Cellular coûte plus cher et nécessite le paiement d’un abonnement mensuel spécifique auprès d’un opérateur téléphonique, généralement cela coûte 15 € par mois.

Imprimante :

L’impression est à bannir. Elle complique systématique l’usage du numérique. Télécharger et envoyer par email les informations. Si la connexion au Wifi est perturbée, attendre la fin de journée pour envoyer, télécharger en amont avant de partir le matin.

Clé USB :

Les clés USB sont à bannir, elles aussi. Elles ne sont pas sécurisées, elles véhiculent des virus, on les perd très facilement.

Loin d’être un handicap, l’enfant « dys » sera considéré comme un avant-gardiste et contribuera à faire évoluer l’école pour que celle-ci élimine le papier inutile et favorise l’usage du numérique pour tous les élèves de façon systématique.


* L’élève complète un document avec l’application Pages sur son iPad. Ensuite il partage le lien via iCloud en envoyant un email au professeur. Le professeur pourra depuis un ordinateur, Mac ou PC, accéder au document via un navigateur internet, écrire  la correction dans le document, en utilisant une autre couleur. Si le professeur ne veut pas dévoiler immédiatement la correction, il attendra la séance suivante, pendant la remise des copies papier corrigées aux autres élèves, l’enfant « dys », accédera à son document corrigé, sur son iPad et découvrira la correction.

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