J’ai décidé de construire mes toilettes sèches à partir de voliges que j’avais récupérées. Mes voliges mesuraient : 10cm x 2cm x 350cm. J’en avais une vingtaine.
Ensuite j’ai acheté des vis (5mm x 50mm), un seau en inox de 15 litres, des sacs plastiques biocompostables. Le reste, abattant WC, tuiles et piliers en métal enfoncés dans le sol (anciennes barres de galerie de voiture pour transporter les vélos) sont de la récupération.
Première étape : le dessin
J’ai réalisé le dessin avec Sketchup en ligne. Cela m’a permis de corriger certaines impossibilités techniques.
Deuxième étape : construction de la charpente, habillage et isolation
Découpage à la scie à main, vissage avec une perceuse et un embout de tournevis cruciforme. L’isolation est faite avec du polystyrène de récupération (on en trouve pas mal le long des routes), d’un plastique noir à plots utilisé pour les toitures (récupéré lui aussi). À chaque pilier j’ai fixé une tige en métal qui s’enfonce dans le sol de 50 cm environ. L’ensemble est ensuite maintenu avec trois points d’attaches (vis) sur le mur attenant.
Troisième étape : le WC en lui-même
Il est nécessaire de faire un bac à matière organique, j’ai choisi des feuilles mortes que je trouve dans mon jardin (sous la haie) plutôt que de la sciure (déplacement, achat etc.)
L’abattant que j’ai posé est un abattant de WC Japonais que j’ai réutilisé mais un simple abattant suffit largement.
Il est nécessaire de prévoir un support pour le seau en inox de manière à retirer le seau régulièrement (toutes les 3 semaines environ pour un utilisateur).
Quatrième étape : utilisation
Quelques conseils à l’usage. Il est préférable de ne pas mélanger l’urine aux matières fécales, c’est plus facile après pour vider le seau, il y a moins d’odeur. C’est une petite contrainte mais c’est une question d’habitude. Pour l’épandage, avec un sac plastique bio compostable, c’est pratique, il suffit de faire un trou, d’éventrer un peu le sac, de le recouvrir légèrement et la nature fera le reste. Pour l’instant je le mets au pied d’arbustes qui doivent prendre de la hauteur.
Pour les feuilles mortes, il ne faut pas hésiter à en mettre suffisamment après chaque utilisation, recouvrir abondamment et il n’y aura aucune odeur.
Conclusion
Des toilettes sèches qui me seront revenues à 200 € environ, ensuite des sacs biocompostables à commander tous les ans (6€ par an). Une économie de 4000 litres d’eau potable et un jardin enrichi.
Bien sûr pas de papier toilettes ! (www.zeropapier.fr) Il suffit d’aller à la douche : hygiène et bien-être seront au rendez-vous !
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