Ubuntu s’encrasse aussi

Ubuntu s’encrasse aussi

Malgré l’idée reçue qui s’est propagée sur le net, comme quoi Ubuntu serait un OS « parfait », qui resterait aussi agile et véloce après plus d’un an d’utilisation, force est de constater qu’il ne fait pas exception à la règle.

Voici mon expérience personnelle :

  1. Installation de la version 9 puis 10 et 11 d’Ubuntu sur un PC de type : Intel® Pentium(R) Dual CPU E2220 @ 2.40GHz × 2 avec 4 Go de mémoire vive en 2010.
  2. Très peu de logiciels tiers installés (Google Chrome étant la seule entorse à la règle « libre »).
  3. Au bout d’un an et demi, une lenteur au lancement du système commence à se faire sentir, le disque dur tourne un moment (chargement du système en mémoire vive) avant de pouvoir lancer une application.
  4. Au bout de deux ans et demi, des problèmes importants de gestion de la mémoire vive, avec un affichage capricieux des caractères tapés dans Firefox, des erreurs d’exécution de pages web (javascript) dans Google Chrome rendant impossible l’utilisation de Google Maps et d’iCloud par exemple.
  5. Je n’ai pas trouvé d’utilitaires pour nettoyer la mémoire de masse ou pour la restructurer.
  6. Du coup moins de trois ans après la première installation, j’ai été contraint de refaire une installation complète.
  7. J’ai installé la dernière version (12.10) en mode 64 bits, on verra bien combien de temps elle durera.

En comparaison, ayant deux autres machines en utilisation légère (peu d’applications tierces, pas d’antivirus), Windows 7 se comporte mieux (2 ans d’utilisation sans ralentissement notable), Mac OS se comporte beaucoup mieux (depuis 2009, donc 4 ans) aucune réinstallation n’a été nécessaire, un ralentissement étant constaté lors du passage d’une version à une autre.

Ubuntu est donc un OS comme un autre. C’est une solution bon marché car subventionnée par d’autres revenus. Elle est relativement stable car utilisée par une population restreinte.

Je m’interroge toujours sur la pertinence d’un développement appartenant à tout le monde et à personne, exploité forcément par des entreprises qui vendent sur du gratuit (Canonical, Google pour Android) : n’est-ce pas en quelque sorte une nouvelle forme d’exploitation des travailleurs (programmeurs en l’occurrence) pour un plus grand bénéfice de sociétés opportunistes : peut-être que ce modèle économique s’avérera pire que le modèle du droit d’auteur.

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