
Né à Saint-Nazaire, Omercier – comme il signait ses œuvres – découvrit sa passion pour la peinture à l’âge de 25 ans. Armé de son chevalet en bois et de ses tubes de peinture à l’huile, il s’installait face à un somptueux coucher de soleil ou un paysage qui l’inspirait. À Marseille, dans sa maison baptisée L’Amirando, qu’il avait bâtie avec ses fils, les murs étaient ornés de ses tableaux colorés et mélancoliques. Lorsqu’il retourna à Saint-Nazaire pour y passer ses dernières années, nous l’accompagnions souvent au bord d’un plan d’eau, à l’aube ou au crépuscule, où il capturait des photographies qu’il transformait ensuite en peintures.
Lors de mes visites chez lui, le 17 août 1993 et en juillet 1994, j’ai eu la chance de recevoir ses précieux conseils, qui m’ont guidé dans la réalisation de mes deux premiers tableaux à l’huile.
Fils d’Albert-Omer, mort pour la France alors qu’il n’avait que cinq ans, Omercier fut un homme débrouillard et pragmatique. Tour à tour chaudronnier, dessinateur industriel, professeur de technologie, il acheva sa carrière en tant qu’expert graphologue auprès des tribunaux.
Il aima tendrement sa femme, Marie (Marie-Louise), et eut cinq enfants (Marie-Paule, Gérard, Lionel, Christian et Chantal).
Breton de cœur, bien que son héritage vendéen se retrouvât dans son opiniâtreté, il passa vingt ans de sa vie à Marseille, dans le Midi, avant de retourner en Bretagne natale pour y passer une retraite bien méritée au frais.











































Omer Mercier au fil du temps :




